Nous pensons que c'est une grave erreur de laisser les salariés étrangers
s'exprimer dans leur langue maternelle à l'intérieur des bureaux américains.
Il est pourtant rare de rencontrer des sociétés européennes qui ont prévu
un règlement intérieur régissant cette pratique. Les risques sont pourtant
réels à trois niveaux :
- Les Américains parlent rarement
une langue étrangère et se sentent donc exclus des conversations qu'ils
ne peuvent pas comprendre. Etant dans leur pays, ils considèrent à juste
titre cette pratique comme un acte d'impolitesse.
- L'entrepreneur laisse se créer
à l'intérieur de sa filiale une organisation parallèle à celle qu'il
a mise en place dont l'ampleur et les conséquences peuvent dépasser
la logique des affaires.
- Le travail en équipe devient difficile
et l'ambiance de travail peut se dégrader. La façon la plus simple de
résoudre ce problème est d'inclure un paragraphe dans la lettre d'embauche
précisant que la langue parlée dans les locaux de la filiale américaine
est l'anglais.
Cependant, une exception peut être accordée lorsque les salariés étrangers
se retrouvent dans un bureau pour parler ensemble, pourvu qu'ils maintiennent
la porte fermée.
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